Les promoteurs de l’industrie éolienne tentent de nous amadouer par des chiffres fallacieux. Ce seraient 8’100 ménages qui seraient « couverts » par Eoljorat Nord. Pour obtenir cette quantité astronomique, ils se basent sur une production très optimiste, et la plus basse consommation possible des ménages, qu’ils trouvent dans les données de l’OFEN. Or, il suffit de lire la définition très restrictive que cet Office prend en compte pour voir la supercherie.
Mais comment définir objectivement les besoins effectifs d’un ménage ? En partant du principe que chaque habitant ne vit que très partiellement à son domicile, mais se déplace, travaille et acquiert des biens et des services.
1) Divisons la consommation électrique totale du pays (60 TWh pour 2020) par le nombre d’habitants (8,64 millions fin 2020).
2) Considérons qu’un ménage est composé de 2,25 personnes, soit 3,84 millions de ménages. Résultat : Une consommation effective de 15’600 kWh par ménage en 2020.
Bon an mal an, le parc Eoljorat Nord friserait la limite minimale pour le considérer d’« intérêt national », soit 20 GWh/an. Il en ressort que seuls les besoins totaux de 1’280 ménages seraient couverts – et ce, par intermittence – par la production du parc EolJorat Nord. Sur un territoire en comptant 2’293.
Constat apocalyptique : La seule viabilité de ce projet consisterait à dédoubler (selon la consommation 2020) voire tripler (les besoins futurs étant par définition en progression) le parc EolJorat Nord dans un bref avenir ! Et quid des communes avoisinantes ?