Controverses

Plusieurs éléments du projet EolJorat font l’objet de controverses entre les promoteurs et les opposants :

Comment se fier à un dossier bâclé…

Comment être rassuré lorsqu’on relève des erreurs et des incohérences dans les dossiers à l’étude, et dans les présentations faites à la population ?

  • En 2018, le bureau KohleNusbaumer SA présente l’état du dossier aux syndics des quatre communes. Le comité de QUE DU VENT ! se permet d’offrir aux mêmes syndics une présentation reprenant les fiches des promoteurs et en les corrigeant point par point.
  • Ombres portées (effet stroboscopique). A la demande d’un propriétaire, KohleNusbaumer SA fournit une étude non datée, mettant en jeu les plus petites des turbines (E101), alors que tout indique que les modèles retenus à ce jour n’ont plus 101 m mais bien 142 m de diamètre… De plus, la coordonnée de l’éolienne est incomplète.
  • Zone de bruit DS I, DSII ou DSIII ? Selon les documents et les années, les zones de sensibilités changent…
  • De quel parc s’agit-il ? (KohleNusbaumer SA) fait des copiés-collés malheureux…

Planification fantaisiste

Les promoteurs pèchent-ils par enthousiasme, ou ont-ils rêvé de passer en catimini avant que les oppositions ne puissent réellement se documenter ?

  • En 2010, les Promoteurs se donnaient deux ans pour avoir les autorisations de construire… Après 11 ans, les sites n’ont toujours pas reçu l’aval des Conseils Communaux !
  • Peu avant 2020, l’échéancier est corrigé de manière moins irréaliste, et vise une mise en service dès 2026. Ce qui manque à ce planning, c’est phase de démantèlement après un environ 25 ans. Phase qui comprend des travaux tout aussi importants et non moins onéreux… Peut-être à la charge des communes en cas de faillite des promoteurs.

Crédibilité des promoteurs

Les promoteurs portés par une vague verte tout à fait louable n’ont rien à perdre. Une fois les turbines installée et les subsides encaissés, que le vent se révèle suffisamment rentable ou non, ils auront rempli leur partie. Il faut préciser qu’à quelques kilomètres de là, Romande Energie renonce à un parc pour cause de “manque de vent”.

  • Les financiers sont moins sûrs de leur coup, comme le montre cet article traduit du “Landbote” de novembre 2020. Credit Suisse Energy Infrastructure Partners contrôle le groupe Alpic, et indique clairement que l’éolien n’a pas d’avenir en Suisse…
  • Dans l’éventualité malheureuse d’une construction des trois turbines encore en lice, il faut encore être sûr que la société chargée de leur entretien et démantèlement ait les reins solides. Sans quoi la charge risque de se reporter sine die aux collectivités publiques. Ce article dans Le Temps du 26 mars  2018 laisse songeur…
  • Auf deutsch… Cet article du Walliser Bote du 7 février 2020 relate que les objectifs de productivité du parc du Nufenen n’ont pas été atteint. Seuls 30% de ce qui était prévu a été fourni, ce que le propriétaire attribue à des travaux de maintenance (d’un parc flambant neuf).

Qui dit renouvelable, dit aussi recyclable

A ce jour, les immenses pales qui doivent résister à de gigantesques pressions sont en fibre de carbone indestructible…

Aux Etat-Unis, on a trouvé LA solution…

  • Du moment où on ne voit plus rien, il n’y a plus de problème…
  • Ce qui ramène au sujet des énormes socles de béton qui devaient être éliminé après démantèlement, mais dont tout le monde s’accorde à dire qu’ils resteront très certainement enterrés durant les siècles.
  • Quoi qu’il en soit, le démantèlement reste un problème dont hériteront NOS ENFANTS

Des géants aux pieds d’argile, qui en a le contrôle ?

A partir de certaines masses, force est d’admettre que l’on ne peut pas tout contrôler. Prétendre le contraire est de la malhonnêteté intellectuelle. Les accidents dûment documentés sont innombrables. Ici, pas loin de chez nous :

En 2015 au Peuchapatte (JU), un grave accident a failli se produire lors du tournage d’une émission de TV. L’interviewé et le journaliste ont vu d’énormes glaçons tomber pratiquement à leurs pieds.

Un juteux business pour les promoteurs

La RPC (rétribution à prix coûtant) est un subside de la Confédération d’environ 20 c./KW/h. Cette manne permet de racheter le courant éolien à un prix rentable pour le producteur, dans le but de soutenir la production nationale d’énergie verte.

C’est donc le contribuable qui subsidie le courant éolien… en plus de payer son électricité.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Buisness-eolien-1024x683.png.

Pour plus d’informations :

En 2020, l’éolien a coûté deux milliards d’euros aux français en dix mois : https://ahp.li/fe5f61b0440f4e02609e.pdf

Reportage de la RTS :
http://www.rts.ch/video/emissions/mise-au-point/3390948-dans-le-jura-les-voisins-des-futures-eoliennes-se-voient-proposer-de-fortes-sommes-d-argent.html

Les secrets du business éolien :
http://www.dailymotion.com/video/xc425b_les-secrets-du-business-eolien-remu_news

La rentabilité des éoliennes :
http://drgoulu.com/2008/08/30/rentabilite-des-eoliennes/

Parc Naturel Périurbain ou Zone Industrielle, il faut se décider

Parallèlement à l’étude des promoteurs du projet EoleJoratSud (étude liée de près à celui du Jorat Nord), un groupe très actif est poussé par la même vague verte à réaliser dans les plus proches délais un parc naturel. Les accès de celui-ci seront strictement limités, afin de laisser se développer la biodiversité dans la forêt toute proche, dans le sol… et dans les airs.

Les infrasons, bien qu’invisibles, source de beaucoup de maux

Un étude finlandaise démontre des effets nocifs des infrasons
émis par les éoliennes sur la santé des riverains
“Dans les zones où il y avait des éoliennes autour des zones
d’habitations, quand cette étude pilote a été faite, elle a démontré qu’il
y avait des effets nocifs sur la santé à des distances aussi éloignées
que 15 à 20 kilomètres des éoliennes…”

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